Le premier ministre grec Georges Papandréou a exhorté les dirigeants de l'UE à aider la Grèce à surmonter ses difficultés budgétaires lors du sommet de Bruxelles les 25 et 26 mars, faute de quoi, a-t-il dit, Athènes pourrait se tourner vers le Fonds monétaire international.
Réunis lundi à Bruxelles, les ministres des Finances de la zone euro ont promis une aide financière à Athènes si nécessaire, sans en préciser les modalités ni le montant.
Des prêts bilatéraux pourraient toutefois être accordés à la Grèce sur la base du volontariat. Ces mesures doivent être validées les 25 et 26 mars lors du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, qui pourraient également opter pour une initiative concertée des pays de la zone euro.
Sous la pression de Bruxelles, la Grèce s'est lancée dans une cure d'austérité pour parvenir à son objectif de réduction du déficit budgétaire: 8,7 pour cent de son produit intérieur brut (PIB) cette année, contre 12,7 pour cent en 2009.
Le sommet de la semaine prochaine donne à l'UE "l'occasion de prendre une décision", a souligné jeudi M. Papandréou devant une commission du Parlement européen.
Athènes, si nécessaire, pourrait se tourner vers le FMI, a-t-il expliqué, notant que la Grèce a déjà pris des mesures difficiles.