Clément Gignac mérite un «A-», selon le milieu des affaires

Publié le 03/09/2010 à 09:50

Clément Gignac mérite un «A-», selon le milieu des affaires

Publié le 03/09/2010 à 09:50

Par Suzanne Dansereau

Le ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation Clément Gignac. Photo : Les Affaires

Un an après son entrée en fonction à titre de ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, Clément Gignac reçoit une bonne note de la part des acteurs de ce milieu.

On parle ici des entrepreneurs, des chercheurs universitaires, et des regroupements d’entreprises qui visent tous le développement économique du Québec.

Ce qu’on apprécie le plus chez lui, c’est qu’il dit les choses comme elles sont. Il est franc, direct, et accessible. Enthousiaste. Clairement, il veut faire sa marque - comme si le poste du ministre l’intéressait moins que le rôle qu’il peut jouer pour apporter la prospérité au Québec.

«J’apprécie son courage de s’attaquer à la révision des programmes gouvernementaux», affirme Françoise Bertrand, présidente de la Fédération des chambres de commerce du Québec. « Sa compréhension des enjeux», ajoute le président du Conseil du patronat du Québec Yves-Thomas Dorval.

Cet économiste de formation se penche avec sérieux sur les dossiers qui relèvent de lui, les analyses en profondeur, et il consulte beaucoup avant d’agir, disent-ils.

Son personnel, que l’on ne peut pas nommer, apprécie travailler avec lui. Direct, abordable, sérieux, dit-on.

Dans le milieu de l’Innovation, M. Gignac était un néophyte. Mais comme le souligne André Bazergui, ex-président du CRIAQ et directeur du comité qui a travaillé sur la nouvelle stratégie. «M. Gignac a été bien préparé. Il écoute et comprend vite. Et il a livré la marchandise avec la nouvelle stratégie québécoise en recherche et innovation».

La stratégie a été publiée avec plusieurs mois de retard et M. Gignac a subi bien des pressions pour la divulguer plus tôt, mais il a voulu consulter les gens une fois de plus avant la publication.

Pourquoi A- et non pas A ?

Ce que l’on ignore pour l’instant, c’est comment M. Gignac se débrouillera avec les changements qu’il étudie pour les prochaines années. La révision des programmes d’aide aux entreprises suscitera bien des grincements. Car on s’attaque ici à quelque 200 programmes autour desquels gravite tout un système de bénéficiaires. De plus, la population estime déjà que le gouvernement est trop généreux avec les entreprises. M. Gignac aura-t-il la capacité de persuasion nécessaire? Saura-t-il trancher? Jusqu’à maintenant, il a démontré son inexpérience dans le jeu politique. (Il s’est mêlé du dossier d’un autre ministre et se l’est fait reprocher). On se demande aussi s’il saura bien gérer la grosse machine qu’est son ministère. Il n’a jamais eu à le faire avant.

Mais chose certaine, on apprécie son discours «rafraichissant».

Ce fils de cultivateur a ravi les entrepreneurs beaucerons lorsqu’il est allé faire son premier discours de ministre dans cette région. Ce fils de cultivateur «a parlé le langage des entrepreneurs et a montré le plus grand respect pour le rôle que nous jouons dans l’économie. J’ai senti qu’il nous comprenait» a dit l’un deux, sans vouloir être nommé.

 

 

 

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