En mission commerciale en Chine, le premier ministre Jean Charest a assuré mardi ne pas avoir oublié la délicate question des droits de l'Homme dans ses discussions avec les autorités politiques du pays.
En point de presse à Pékin, M. Charest a affirmé avoir abordé le sujet lors de son entretien en matinée avec le ministre des Affaires étrangeres, Yang Jiechi, le numéro deux dans la hiérarchie du gouvernement chinois.
Le premier ministre a dit avoir fait part à son interlocuteur des préoccupations du gouvernement québécois en matière de respect des droits humains.
Selon ce qu'a relaté M. Charest, le dirigeant communiste a exprimé la volonté du régime chinois de progresser vers une plus grande protection des droits de la personne.
Venu faire des affaires avec des investisseurs richissimes, le premier ministre a cependant évité de critiquer directement le géant asiatique.
Ce sont les Chinois eux-mêmes qui devront déterminer la suite des choses, a-t-il dit.
Malgré ses réussites dans la sphère économique, la Chine traîne un lourd bilan en ce qui concerne les droits des minorités, la liberté d'expression et d'association. En outre, la censure prive les Chinois d'accéder aux réseaux sociaux et à plusieurs produits culturels.