Attirer des investissements
À Davos, Clément Gignac accompagnera le premier ministre Jean Charest et M. Daoust d'Investissement Québec. En plus de chercher à se faire "rassurer" sur la présence à long terme au Québec des entreprises étrangères qui y sont implantées, ils tenteront d'en attirer de nouvelles.
Une trentaine de tête-à-tête sont programmés avec des gens d'affaires et des leaders politiques, qui sont plus accessibles à Davos qu'à tout autre moment dans l'année. Comme d'habitude, il ne faut pas s'attendre à des annonces d'investissement. Ce qui ne signifie pas que le sommet est inutile, insiste M. Gignac.
"Davos, c'est l'occasion d'ouvrir des dossiers ou de les faire cheminer de la première à la deuxième vitesse", illustre-t-il.
M. Charest, un habitué de la grand-messe helvétique, prendra la parole dans deux ateliers: l'un sur la rétention de la main-d'oeuvre et un autre sur le développement durable.
Autres Canadiens présents
Parmi les autres Québécois qui participeront au sommet de Davos, on note la présidente du Mouvement Desjardins, Monique Leroux, ainsi que le président du conseil d'administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Robert Tessier, en remplacement du chef de la direction, Michael Sabia, qui ne pourra pas se rendre en Suisse en raison d'un horaire trop chargé.
Trois ministres représenteront le gouvernement fédéral: Jim Flaherty (Finances), Tony Clement (Industrie) et Peter Van Loan (Commerce international), sans oublier le gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney. Contrairement à l'an dernier, le premier ministre Stephen Harper sera absent.