La part de vos dépôts qui est assurée est garantie et la société assurance des dépôts canadienne (SADC) est là pour palier à toute faillite bancaire.

Toutefois, les dispositions de l’assurance par la SADC sont peu connues. Pour que les dépôts soient garantis l’institution bancaire doit être membre de la SADC. Les grandes banques le sont, en règle générale, mais le client doit s’en assurer auprès de sa banque.

De plus, seuls les premiers 100 000 dollars canadiens placés en comptes chèques, comptes d’épargnes ou certificats de placements de moins de cinq ans sont garantis. Ces placements sont assurés même s’ils sont en REER.

Plusieurs filiales d'une même banque peuvent être membres de la SADC et les dépôts à chacune de ces filiales sont garantis à hauteur de 100 000 dollars, permettant une couverture supérieure si les dépôts sont bien répartis.

En revanche, les placements en dollars américains ou les fonds mutuels ne sont pas garantis même s’ils ont été vendus par une banque canadienne.

Un déposant qui détiendrait plus de 100 000 dollars de dépôts auprès d’une seule banque pourrait obtenir une meilleure couverture en plaçant le solde de ses dépôts dans plusieurs banques différentes à hauteur de 100 000 dollars au maximum dans chacune d’entre elles.

«Pas un seul canadien n’a perdu un sou en dépôt depuis 1967», affirme Guy Saint-Pierre, président et chef de la direction de la SADC. « De plus, les banques canadiennes sont bien capitalisées et ne sont pas exposées aux revers connus aux Etats-Unis», ajoute-t-il.

La SADC dit détenir des placements de 1,6 milliards de dollars, placés en obligations d’État, pour pourvoir à ses obligations en cas de faillite bancaire. Elle assure ainsi des dépôts de plus de 512 milliards de dollars. En cas de besoin, la SADC peut aussi emprunter des fonds allant jusqu’à 6 milliards de dollars et faire appel au gouvernement fédéral.