A quoi peut ressembler un terrain de golf "vert", au sens environnemental du terme? Le Grand Vallon nous en donne une idée.
Situé au pied du Mont-Sainte-Anne, le terrain de golf Le Grand Vallon se décrit comme un "pionnier" dans l'introduction de pratiques vertes, visant la réduction des besoins en arrosage, l'accroissement de la capacité de survie des plantes, l'augmentation de la tolérance à la sécheresse, ainsi que l'amélioration de la structure du sol et la diminution des besoins en engrais.Voici quelques actions entreprises par les gestionnaires du Grand Vallon.
. Création de zones tampons autour des lacs et des cours d'eau, afin de limiter le lessivage des engrais et des pesticides et la création de zones non entretenus sur le terrain afin de favoriser la survie des plantes indigènes et procurer des abris aux insectes, oiseaux et petits animaux.
. Utilisation curative, et non préventive, de fongicides sur les verts.
. Utilisation limitée d'insecticides et d'herbicides et éducation des golfeurs à l'acceptation de la présence de mauvaises herbes.
. Coupe sélective dans les boisés et, si possible, transformation des arbres en bois raméal sur place.
. Pratique de reboisement avec des essences d'arbres cultivés sur la Côte-De-Beaupré, ce qui nécessite moins de transport.
. Pratiques culturales sur les verts: terreautages, coupes verticales, aérations, applications de mycorhize qui est un champignon inoculant les racines pour en augmenter la surface en formant plusieurs filaments.
. Autosuffisance en eau: utilisation de l'eau du ruissellement de la montagne et non de l'eau traitée de la municipalité.
. Utilisation de répulsifs naturels pour éloigner les rongeurs et installation de nichoirs à chauve-souris pour contrôler les insectes piqueurs.
En outre, les résidus du restaurant sont compostés et utilisés en horticulture.
