Transferts fédéraux: un manque à gagner de 5G$ pour le Québec

Publié le 09/09/2015 à 11:53

Transferts fédéraux: un manque à gagner de 5G$ pour le Québec

Publié le 09/09/2015 à 11:53

Par La Presse Canadienne

Photo: Shutterstock

Les provinces ne se plaignent pas pour rien du déséquilibre fiscal. Une étude démontre que le Québec aurait touché 5 milliards de dollars par année de plus en transferts fédéraux si ces paiements avaient suivi la moyenne des années 1989 à 1995.

La recherche, réalisée par l'Institut de recherche en économie contemporaine, démontre à quel point les transferts fédéraux en baisse jouent un rôle capital dans les contraintes budgétaires auxquelles le Québec se heurte encore aujourd'hui.

Au cours d'une entrevue mercredi, le directeur général de l'IRÉC, Robert Laplante, a expliqué que les décisions prises par le gouvernement fédéral dans ses transferts font en sorte que les provinces, dont le Québec, perdent pratiquement leur autonomie dans la façon de gérer leur propre budget. Non seulement elles sont étranglées financièrement, mais elles sont aussi entraînées contre leur gré dans une spirale de gestion conservatrice de leurs propres finances.

Pour ce qui est des transferts fédéraux pour la santé seulement, ils n'ont cessé de décroître par rapport aux besoins, souligne l'IRÉC. Ils sont ainsi passés de 50 pour cent lors de la mise en place des réseaux de la santé à 23 pour cent en 1989, puis 11 pour cent depuis 2006, soit la proportion la plus faible jamais atteinte.

Et l'avenir ne s'annonce guère plus rose: au cours des dix prochaines années, le gouvernement du Québec devra gérer un manque à gagner de 9,9 milliards $ en santé seulement.

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