TMX : Jarislowsky appuie Maple alors que l'ISS le déconseille

Publié le 27/06/2011 à 17:36

TMX : Jarislowsky appuie Maple alors que l'ISS le déconseille

Publié le 27/06/2011 à 17:36

e Groupe Maple a reçu vendredi l’appui du célèbre financier montréalais, Stephen Jarislowsky, ainsi qu'un avis défavorable en provenance de l'Institutional Shareholder Services (ISS) dans son projet d'acquisition du Groupe TMX

« Avec tout le respect que j'éprouve pour nos amis de Londres, le Canada et sa communauté financière n'ont pas besoin de leur aide pour assurer leur développement à l'échelle internationale », a écrit le président du Conseil, chef de la direction et directeur de Jarislowsky Fraser Limitée dans une lettre d'appui au Groupe Maple.

Stephen Jarislowsky refuse de qualifier le Groupe Maple de « protectionniste » et rappelle l'importance de conserver des institutions et des entreprises-clé au Canada : « La prise de contrôle du Groupe TMX par la Bourse de Londres entraînera un affaiblissement de la communauté financière canadienne. Il y a risque d'un exode de nos institutions financières et de nos meilleurs talents du secteur financier. »

Selon lui, le modèle d'affaire du Groupe Maple est « solide et favorisera la création d'une bourse encore plus forte, capable de rayonner d'elle-même au plan international ». Il repousse également du revers de la main les inquiétudes face à un contrôle éventuel des banques sur le TMX.

« L'actionnariat diversifié du Groupe Maple est source de réconfort au plan de la concurrence : personne ne contrôlera la nouvelle entité, écrit-il. Ceci, je crois, devrait rassurer les sceptiques qui craignent une hausse des frais d'inscription et de transaction. L'équilibre entre les parties est assuré, protégeant ainsi l'ensemble des participants. »

Accueil timide de l'ISS

Les actionnaires doivent voter ce jeudi sur l'issue de cette transaction. De con côté, l'ISS a publié un avis dans lequel elle reconnaît que l'offre de Maple revêt davantage de valeur que la prise de contrôle proposée par la LSE et que cette dernière comporte encore des risques importants quant à l'obtention d'autorisations de la part d'organismes de réglementation.

Malgré ces conclusions, ISS recommande à ses abonnés d'approuver la prise de contrôle proposée par la LSE. L'ISS craint que l'effet de levier utilisé par Maple puisse avoir pour effet de « potentiellement limiter les stratégies liées à sa croissance future ». Luc Bertrand a défendu l'offre de Maple en rappelant qu'elle était de loin plus avantageuse que celle du LSE.

Selon lui, la valeur de l'offre de LSE dépendra en grande partie de la capacité de la LSE à procurer « le même type d'avantages qu'elle a été incapable d'offrir après avoir pris le contrôle de la Borsa Italiana en 2007 ».

« Les actionnaires doivent aussi comprendre - et nous croyons que la plupart d'entre eux le comprennent - que, si la prise de contrôle par la LSE est approuvée le 30 juin et si elle va de l'avant, ils perdront la possibilité de prendre en considération l'offre de Maple, qui est supérieure. Inversement, un vote, le 30 juin prochain, contre la prise de contrôle par la LSE, donnera vraisemblablement aux actionnaires davantage de temps pour examiner les options qui s'offrent à eux », a-t-il ajouté.

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