Taux double en santé: «trop peu trop tard», disent les syndicats

Publié le 21/07/2022 à 14:22

Taux double en santé: «trop peu trop tard», disent les syndicats

Publié le 21/07/2022 à 14:22

Par La Presse Canadienne

Les huit organisations syndicales déplorent le fait que cette mesure ait encore une fois été décidée unilatéralement. (Photo: La Presse Canadienne)

La mesure visant à augmenter la rémunération des heures supplémentaires du «taux et demi» au taux double est «nettement insuffisante» aux yeux des syndicats qui représentent les travailleurs concernés dans la santé.

Pour eux, c’est «trop peu trop tard», clament-ils à l’unisson.

Les huit organisations syndicales déplorent aussi le fait que cette mesure ait encore une fois été décidée unilatéralement par le gouvernement plutôt que négociée avec les représentants des travailleurs dans la santé.

Québec a fait savoir aux syndicats, mercredi, qu’il allait porter au taux double la rémunération des heures supplémentaires, plutôt qu’au taux habituel de 150%. Le but est d’inciter les travailleurs dans la santé à accepter de faire des heures supplémentaires, alors qu’il manque de personnel, en période de vacances estivales et d’isolement causé par la COVID au sein du personnel.

La mesure entrera en vigueur ce vendredi pour prendre fin le 26 septembre.

Mais jeudi en début d’après-midi, les syndicats attendaient encore la directive écrite du gouvernement à ce sujet. Les syndicats rapportaient avoir eu des informations différentes selon le gestionnaire à qui ils avaient parlé.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.