«Dans l’ensemble, le niveau de l’activité économique est légèrement plus bas qu’on ne s’y attendait en juillet mais demeure près de la capacité de production de l’économie», dit-elle.
Enfin, la Banque du Canada souligne avoir pris en compte les pressions inflationnistes mondiales dans sa décision. Ces pressions «restent élevées et pourraient avoir des implications pour les prix des importations et la dynamique de l’inflation au pays ».
Par contre, la Banque mentionne que les facteurs temporaires touchant l’IPC (3%) et l’indice de référence (1,5%) se dissiperont au cours des prochains trimestres.
Les données du PIB dévoilées la semaine dernière, qui indiquaient que le Canada avait frôlé la récession, et la chute de 471 points de la bourse de Toronto hier en avaient convaincu quelques-uns de la nécessité de réduire les taux d’intérêt, et cela malgré l’inflation.
Parmi eux, Derek Holt, de Scotia Capitaux. «L'économie canadienne s'est contractée plus rapidement que la Banque du Canada ne l'avait prédit » et « les mauvaises prévisions quant à l'état de l'économie ont été si importantes que la banque centrale devrait réagir rapidement et réduire son taux d'intérêt directeur d'au moins un quart de point de pourcentage, sinon possiblement d'un demi-point».
Sébastien Lavoie, économiste chez Valeurs mobilières Banque Laurentienne, était d’avis que la Banque du Canada allait «rester sur la touche ». Selon lui, l’inflation demeurant élevée, la Banque n’était pas en pas en position d’aller ni dans un sens ni dans l’autre.
Plus de détails à venir…