Le gouverneur de la banque centrale israélienne, Stanley Fischer, est intéressé par la direction générale du Fonds monétaire international (FMI) et a reçu un certain nombre d'appels ces derniers jours l'encourageant à présenter sa candidature, a-t-on appris dimanche de source proche de l'intéressé.
Selon cette source, Stanley Fischer n'a pas décidé s'il allait briguer le poste et n'a pas envie de quitter sa fonction actuelle, mais il aurait du mal à dire non au FMI. "Si l'opportunité se présente, il la saisira", a expliqué cette personne qui a requis l'anonymat. D'après elle, il pourrait se décider dans les quinze prochains jours.
Economiste respecté, Stanley Fischer a servi comme numéro deux du FMI dans les années 90. Né en Zambie, il a fait ses études à la London School of Economics en Grande-Bretagne et au Massachusetts Institute of Technology (MIT) aux Etats-Unis. Il a occupé de hautes fonctions à la Banque mondiale ainsi qu'au sein de la banque Citigroup. En 2005, il est devenu gouverneur de la banque d'Israël et a entamé l'an dernier un second mandat de cinq ans. On considère qu'il a permis à l'Etat hébreu d'échapper largement aux conséquences de la crise économique mondiale.
D'après la même source, Stanley Fischer a reçu des appels téléphoniques de responsables du FMI et de ministères des Finances de plusieurs pays l'encourageant à briguer la succession du Français Dominique Strauss-Kahn.
Le poste revient traditionnellement à un Européen, et la ministre française de l'Economie Christine Lagarde, qui a officialisé sa candidature dans la semaine, fait figure de favorite.
