Le Campus Glen du Centre hospitalier de l'Université McGill
Le nouveau patron de SNC-Lavalin, Roberg G. Card, sera bombardé de questions par les journalistes lundi, s'il accorde comme prévu ses premières entrevues depuis sa nomination le 10 août dernier.
Selon La Presse, des dirigeants de la société de génie-conseil montréalaise seraient soupçonnés d’avoir fait des paiements douteux de 22M$ pour obtenir le contrat de construction du Centre universitaire de santé McGill (CUSM).
Contrairement à ce que les observateurs croyaient, les «mystérieux paiements» versés par des employés de la firme pour l’obtention de contrats ne portaient pas uniquement sur des projets en Afrique du Nord. Ils concernent également le chantier du CUSM, dont la valeur de 1,3 G$ en fait un des plus importants projets gouvernementaux en chantier en Amérique du Nord.
Le 18 septembre dernier, l’escouade Marteau a réalisé des perquisitions dans les bureaux du CUSM et d’Infrastructure Québec, l’agence qui gère les partenariats publics-privés. La police a des motifs valables de croire que des malversations ont été commises dans ce projet.
Selon les informations obtenues par La Presse, les 22 M$ provenant de SNC font partie de l’enquête de l’escouade anticorruption.
Ces montants n’auraient pas été versés au Canada, mais auraient plutôt transité par plusieurs pays en 2010 et 2011. Des montants ont été versés par SNC en dollars américains, en vertu d’un contrat avec une firme qui «semble fictive», écrit le quotidien.
La porte-parole de SNC-Lavalin, Leslie Quinton, n'a pas voulu confirmer ou infirmer au quotidien que les 22,5M$ concernent le CUSM.
Le titre de SNC-Lavalin risque d'être sous pression lundi à la suite de ces nouvelles révélations. L'action a terminé la séance de vendredi à 37,95$, en baisse de 0,36$.
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