Selon Marc Maltais, les syndiqués comprenaient très bien qu'en rejetant les offres patronales, ils donnaient le feu vert à un débrayage dès le 1er janvier. Si la direction de l'aluminerie ne négocie pas de façon sérieuse avec les syndiqués, ceux-ci quitteront le travail dès le jour de l'An, a-t-il averti.
"Les gens ont voté un déclenchement de conflit si l'employeur ne se présente pas à la table", a indiqué M. Maltais en entrevue téléphonique.
"L'employeur est devant un choix. Soit il négocie avec nous, soit il y a un conflit de travail à minuit à partir du 31. La question est uniquement là", a-t-il poursuivi.
Les employés et la direction de l'aluminerie d'Alma ne réussissent pas à s'attendre sur l'emploi de main-d'oeuvre en sous-traitance. La direction affirme que ses offres prenaient en considération les demandes des syndicats, tout en rejetant la possibilité de mettre en place un plafond de sous-traitance.
L'aluminerie Rio Tinto d'Alma est l'une des plus importantes du groupe en Amérique du Nord.