La SAQ, le Mouvement Desjardins, la Banque Nationale, Sobeys et Transcontinental combinent leurs efforts en matière d'efficacité énergétique. Sous les auspices de l'Association québécoise pour la maîtrise de l'énergie (AQME), ces sociétés se réunissent afin de développer une "dynamique structurante" grâce au programme"Partenaires efficaces"."Actuellement, c'est Hydro-Québec, Gaz Métro et les agences gouvernementales qui souvent fixent des objectifs d'efficacité énergétique. On veut renverser cette équation, pour que la demande vienne de la haute direction de ces grandes organisations", explique Jean Lacroix, président-directeur général de l'AQME. M. Lacroix souligne qu'il perçoit cette nouvelle initiative comme complémentaire aux programmes qui existent déjà. Il veut toutefois ramener l'approche client au centre des démarches pour une meilleure efficacité énergétique. Selon lui, les cinq premiers"partenaires efficaces" représentent une masse critique d'acteurs pour avoir un impact concret sur la filière de l'efficacité énergétique. Les cinq organisations consacrent plus de 135 millions de dollars chaque année à leurs dépenses énergétiques, et gèrent 3200 bâtiments totalisant 4,8 millions de mètres carrés (51 millions pi2). Après avoir caractérisé leur parc immobilier avec l'aide de l'AQME, chacune de ces entreprises se fixera une cible à atteindre. M. Lacroix précise que cet exercice"haussera la barre" : il s'attend à ce que les économies d'énergie visées atteignent jusqu'à 30 % du régime actuel de l'ensemble de leurs activités. Comparativement à Hydro-Québec, qui fonctionne un bâtiment à la fois, le pool de bâtiments que crée les Partenaires efficaces pourra avoir un effet beaucoup plus structurant, poursuit avec exaltation M. Lacroix. Selon lui, le coût n'est pas la principale barrière aux efforts d'efficacité énergétique chez ces grandes entreprises."Plusieurs d'entre elles ne savent pas comment s'y prendre, par où commencer. D'autres entretiennent de fausses perceptions. Lorsqu'elles sont prêtes à aller de l'avant, des obstacles réglementaires compliquent parfois leur tâche", explique M. Lacroix. Il ajoute que ces problèmes ne sont pas insolubles, et que l'une des meilleures approches consiste à faciliter le partage des expériences."C'est d'ailleurs beaucoup plus convaincant lorsqu'une grande entreprise dit à une autre qu'une action X a porté fruits que lorsqu'il s'agit d'un entrepreneur qui veut lui vendre le service en question", conclut-il. Pour aller plus loin : http://aqme.org/AxisDocument.aspx?id=921&langue=fr&download=true&document=Partenaires_efficaces_communique.pdf Communiqué AQME