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Le nombre de conflits de travail a peut-être diminué au Québec lors des cinq dernières années, les Québécois veulent quand même revoir les pratiques en matière de relation du travail selon un sondage mené pour l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés.
« On note une diminution moyenne de plus de 60 % du nombre de conflits pour la période 2007-2011, comparativement à la période 2002-2006 », a souligné Florent Francoeur, président-directeur général des CRHA. La grande médiatisation de certains affrontements, comme au Journal de Québec, au Journal de Montréal et chez Air Canada peut laisser l’impression inverse, précise-t-il.
Parmi les répondants au sondage, 39 % disent avoir constaté une augmentation des conflits de travail lors des cinq dernières années, et 50 % affirment qu’il n’y en a ni plus ni mois.
Ils sont cependant 80 % à considérer qu’il faut revoir les façons de faire en matière de relations du travail.
« Ce résultat envoie un message très clair aux employeurs et aux syndicats. Les travailleurs québécois ne croient plus au système en place et désirent voir des changements significatifs au cours des prochaines années », ajoute M. Francoeur.
Également, 58 % des répondants disent s’attendre à une détérioration des relations entre employeurs et syndicats lors des cinq prochaines années.
Le désir de changement chez les travailleurs ne passe pas nécessairement par un rejet des syndicats, alors que 64 % des participants au sondage ont dit que les travailleurs non syndiqués n’ont pas plus de poids que les travailleurs syndiqués lorsque vient le temps de négocier leurs conditions de travail.
