Du côté syndical, rien n'indique qu'on soit prêt à supplier Electrolux. David Chartrand, porte-parole de l'Association internationale des machinistes et des travailleurs de l'aérospatiale, qui représente les syndiqués d'Electrolux à L'Assomption, estime qu'il faudrait d'abord que l'employeur fasse preuve d'ouverture d'esprit.
M. Chartrand rappelle que l'employeur a déjà dit non aux syndiqués, quand ceux-ci ont demandé si quelque chose pouvait être fait pour les faire changer d'idée.
Quelque 1300 travailleurs perdront leur emploi avec la fermeture de l'usine de L'Assomption. Québec réclame à Electrolux le remboursement d'une subvention de 2 millions $ versée en 2009.
Il y a trois semaines, David Chartrand a déploré l'empressement du gouvernement à vouloir récupérer cette somme et lui a reproché de ne pas déployer suffisamment d'énergie pour tenter de sauver les emplois en jeu.
Mardi, le ministre Gignac s'est défendu d'avoir "lancé la serviette". Il a dit s'être comporté en "bon père de famille" en exigeant le remboursement des 2 millions $ parce qu'Electrolux lui avait indiqué que le déménagement était"irrévocable".