Que disent les Français sur nos élections ?

Publié le 09/04/2014 à 12:47

Que disent les Français sur nos élections ?

Publié le 09/04/2014 à 12:47

Après la dégelée des socialistes aux élections municipales et un tout nouveau premier ministre, le populaire Manuel Valls, les Français ont de quoi se mettre sous la dent avec l’actualité politique. Néanmoins, les élections au Québec ne sont pas passées inaperçues chez nos «petits cousins».

La déroute des indépendantistes aux élections législatives québécoises - Le Monde.

«Au terme d'une campagne électorale fertile en coups bas et en rebondissements, les libéraux ont repris le pouvoir au Québec, après une parenthèse de dix-huit mois… Le revirement des électeurs est venu d'ailleurs, avec la présentation d'un candidat vedette du PQ qui a viré au cauchemar : l'entrée en scène de Pierre Karl Péladeau, magnat de la presse québécoise, a eu l'effet d'une grenade explosant dans sa propre cour… M. Péladeau s'était présenté devant les caméras le poing levé, clamant qu'il voulait «faire du Québec un pays» . Il n'en fallait pas plus pour changer le cours de la campagne, que le PQ voulait axée sur l'économie, la santé, le redressement des finances publiques, la laïcité et la lutte à la corruption.»

Revers électoral pour les indépendantistes au Québec - Le Figaro.

Un brin chauviniste, le quotidien commence son texte en nous apprenant que «Le Québec a un premier ministre français : Philippe Couillard, 56 ans, français par sa mère et canadien par son père… Elle (ndlr : Pauline Marois) a fait appel au magnat de la presse Pierre Karl Péladeau, le patron de Québecor, pour convaincre les indécis que la souveraineté était une solution économiquement viable, mais les sorties tonitruantes sur l'indépendance du milliardaire, que Pauline Marois a eu du mal à contrôler, ont fait peur à une partie de la population, divisée sur le sujet.»

Québec: un Breton d'origine aux commandes - Le Télégramme

C’est toute une leçon de généalogie que nous sert le quotidien breton. «La France a un premier ministre d'origine espagnole. Le Québec a un premier ministre d'origine bretonne. Le libéral Philippe Couillard, 56 ans, Français par sa mère et Canadien par son père, est le nouveau chef du gouvernement de la Belle province. Ce fédéraliste, ardent défenseur d'un Québec inféodé à Ottawa, est issu d'une vieille famille française du Québec, dont les ancêtres ont émigré au tout début de la colonie. L'aïeul du Premier ministre, Guillaume Couillard de l'Espinay, un matelot et charpentier de Saint-Servan (35), commune aujourd'hui rattachée à Saint-Malo, s'est installé en Nouvelle-France en 1613. Il a été le premier colon français anobli par Louis XIV. Presque quatre cents ans plus tard, la victoire de Philippe Couillard, qui ne porte pas la particule de son ancêtre, est presque une surprise. Le nouveau Premier ministre, donné toujours perdant dans les sondages ces derniers mois, a été un peu élu par défaut, alors que le programme du Parti québécois, proposant aux électeurs de mener le Québec à l'indépendance, a fait peur à la population.»

Cuisante défaite des souverainistes québécois - Le Temps.

«Réunis lundi soir au théâtre Plaza, dans le quartier montréalais de la Petite Italie, les libéraux (fédéralistes) exultaient au fil des annonces de victoire de leurs candidats. Les militants brandissaient leurs drapeaux canadiens bien avant le drapeau à fleur de lys du Québec. Des immigrants haïtiens, galvanisés par le succès du Parti libéral du Québec (PLQ), dansaient sur la scène où des chauffeurs de salle invitaient la foule à applaudir les nouveaux députés libéraux… Mais les sorties tonitruantes sur l'indépendance du milliardaire (ndlr : PKP), que Pauline Marois a eu du mal à contrôler, ont fait peur à une partie de la population québécoise… Les médias anglophones ont fait le reste en menant une campagne de peur sur les conséquences d'une indépendance du Québec.»

 Philippe Couillard, le vainqueur que le Québec n'attendait pas - Le Soir

Décidément, le courant ne passe pas entre Le Soir et le nouveau premier ministre du Québec : «Le nouveau Premier ministre, Philippe Couillard, donné toujours perdant dans les sondages ces derniers mois, a été un peu élu par défaut. Son programme, axé sur l'économie et l'emploi, veut unir les Québécois pour, «dès maintenant, travailler ensemble à la prospérité du Québec», a martelé Philippe Couillard. La victoire de cet ancien ministre de la Santé, de 2003 à 2008, neurochirurgien de formation et sans grand charisme, est d'autant plus étonnante que son bilan en tant que ministre a été désastreux… Le système de santé est en ruines et près de la moitié des Montréalais n'ont toujours pas accès à un médecin de famille. Le Parti libéral, miné par les scandales lors de son passage au pouvoir de 2003 à 2012, revient vraiment de très loin.

Un médecin au chevet du Québec - La Croix

«Solitaire et surnommé « l'ours » par ses proches, Franco-Canadien à la barbe blanche soigneusement taillée, il (ndlr : Philippe Couillard) a ramené le PLQ au pouvoir en faisant campagne sur un thème majeur: l'emploi. « Ensemble, on s'occupe des vraies affaires », a-t-il martelé, accusant le PQ de perdre de vue les vraies priorités de la Belle Province et de ses habitants. Sans oublier d'agiter l'épouvantail du référendum sur l'indépendance du Québec et de fustiger la charte sur la laïcité portée par ses adversaires du Parti québécois et jugée « discriminatoire »… L'homme n'est pourtant pas sans tache. Outre la très récente révélation de l'existence d'un compte bancaire dans le paradis fiscal anglo-normand de Jersey où il percevait ses émoluments saoudiens, il pâtit de sa vieille amitié avec un ancien médecin, Arthur Porter, aujourd'hui emprisonné au Panama et soupçonné par la justice canadienne de « recyclage des produits de la criminalité ».

Philippe Couillard, nouveau maître du Québec - Le Point.fr

«Le chef du Parti libéral du Québec (PLQ) Philippe Couillard est devenu lundi soir le nouveau Premier ministre de la province francophone après la victoire confortable de son parti, infligeant une gifle à Pauline Marois et au gouvernement indépendantiste sortant. Philippe Couillard, à 56 ans, a réussi le pari de ramener au pouvoir les libéraux, chassés du gouvernement de la province francophone à la fin de l'été 2012 au terme d'un long conflit étudiant… Rassemblés aussi à Montréal dans un cabaret, les militants du PLQ ont exulté à mesure que la victoire se dessinait. De toutes origines sociales ou ethniques, les militants ont fêté ce retour au pouvoir d'un parti humilié à la fin de l'été 2012.»

 

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