Trans Mountain affirme avoir des raisons de croire que la poursuite du plan de construction actuel dans des conditions complexes de roche dure pourrait compromettre un puits de forage et entraîner la défaillance de l’équipement de forage. (Photo: La Presse Canadienne)
L’entreprise qui construit l’agrandissement du pipeline Trans Mountain prévient que l’achèvement du projet pourrait être retardé de deux ans si la Régie de l’énergie du Canada n’autorise pas une demande de modification précédemment rejetée.
Trans Mountain a presque terminé son projet d’agrandissement, ce qui portera la capacité du pipeline à 890 000 barils par jour contre 300 000 actuellement et améliorerait l’accès des sociétés pétrolières canadiennes aux marchés d’exportation.
La société d’État est toutefois confrontée à des difficultés en Colombie−Britannique et a demandé au régulateur de l’autoriser à utiliser des procédés différents pour une section de pipeline de 2,3 kilomètres. La requête concerne le diamètre, l’épaisseur de paroi et le revêtement.
La Régie a rejeté la demande plus tôt ce mois−ci.
Trans Mountain affirme avoir des raisons de croire que la poursuite du plan de construction actuel dans des conditions complexes de roche dure pourrait compromettre un puits de forage et entraîner la défaillance de l’équipement de forage.
La société affirme que si cela se produisait, cela entraînerait des retards «catastrophiques» dans les échéanciers du projet et des milliards de dollars de pertes pour Trans Mountain.
