Pas de bulle spéculative en énergies renouvelables

Publié le 06/07/2009 à 15:42

Pas de bulle spéculative en énergies renouvelables

Publié le 06/07/2009 à 15:42

Par lesaffaires.com

Les investisseurs et les partisans des énergies renouvelables n'ont plus à s'inquiéter: il n'y aura pas de bulle spéculative en 2009 dans l'univers des énergies alternatives.

Tel est le point de vue développé par la société-conseil KPMG qui a interrogé, en mars dernier, 200 dirigeants de grandes entreprises énergétiques d'à travers le monde. Pourquoi? C'est que plus de la moitié de ces dirigeants, soit 57%, prévoient la stagnation ou la baisse des fusions et acquisitions dans le secteur. Par conséquent, les valorisations boursières de ces entreprises ne seront pas portées vers le haut pour des raisons purement spéculatives, dans l'attente d'OPA et de leurs primes afférentes.

KMPG explique cette situation par les difficultés de financement qui touchent le secteur. "Les investisseurs financiers se font plus rares, notamment du côté des fonds d’infrastructure, des acteurs du private equity et des hedge funds. Ces trois catégories d’investisseurs sont aujourd’hui considérées comme acquéreurs crédibles par seulement 30% des cadres interrogés, contre plus de 80% il y a plus d’un an", souligne le cabinet-conseil.

Perspectives à long terme

Par contre, quatre personnes interrogées sur cinq estiment que les projets dans les énergies renouvelables sont toujours viables économiquement. A cela deux raisons: les impacts du changement climatique et de la sécurité énergétique d'une part; et l’augmentation des subventions publiques, d'autre part.

Au niveau géographique, 42% des sondés prévoient investir aux États-Unis dans l’année à venir, contre 24% en Inde, 22% en Chine et 21% au Canada.

Les technologies "éprouvées" sont celles qui attireront le plus l'intérêt des financiers: six personnes sur 10 estiment que l’éolien et le solaire vont croître de plus de 5% en 2009. Ainsi, quatre répondants sur cinq envisagent une acquisition dans le solaire, contre seulement 10% l’an dernier.

L'étude de KPMG a été réalisée en collaboration avec The Economist Intelligence Unit. Le quart des 200 personnes interrogées oeuvre pour des entreprises ayant un chiffre d'affaire supérieur à 10 G$. Au point de vue géographique, les proportions se lisent ainsi: 32% Europe, 30% en Amérique du Nord, 26% en Asie-Pacifique et 12% en Amérique Latine, au Moyen-Orient et en Afrique.

La recherche de 24 pages est accessible ici: http://www.kpmg.fr/FR/Publication/Documents/Transaction/The_Winds_of%20Change_Juin_2009.pdf

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