Les chambres de commerce de 13 grandes villes canadiennes s'unissent pour réclamer à Ottawa ainsi qu'aux gouvernements provinciaux une nouvelle stratégie urbaine afin d'éviter que celles-ci se détériorent.
Dans un communiqué de presse commun qui sera transmis mardi matin, les chambres de commerces de plusieurs municipalités canadiennes, dont celles de Québec, d'Ottawa, de Toronto, d'Halifax et de Vancouver, détailleront leurs revendications.
Elles affirment notamment faire face à des compressions budgétaires importantes si bien que cela met en péril la capacité des villes à financer certains services, comme les réseaux de transport, les systèmes d'aqueducs ou les logements sociaux.
Essentiellement, le communiqué affirme que les grands centres urbains canadiens ont besoin de sources de recettes stables et croissantes.
Elles soutiennent cependant que cela ne signifie pas nécessairement qu'il faut multiplier les impôts mais plutôt, trouver une nouvelle façon de séparer les revenus en provenance des trois niveaux de gouvernements.
En entrevue à La Presse Canadienne, le président de la Chambre de commerce de Toronto, Carol Wilding a indiqué que l'écart se creusait entre les recettes en provenance des impôts et les dépenses requises par les municipalités, et ce, en raison du flot continu de personnes qui immigrent dans les centres urbains.
Environ 80 pour cent des Canadiens vivent dans les grandes municipalités, alors que selon les études, moins de dix pour cent de tous les impôts prélevés le sont par les municipalités.
