Molson Coors rapporte un un gain de 46,0 millions $ US avec la vente du club de hockey Les Canadiens de Montréal. Photo : Bloomberg
Molson Coors a plus que doublé ses profits au quatrième trimestre de son dernier exercice, comparativement au trimestre correspondant de l'exercice précédent, même si elle a vendu moins de bière.
Cette importante croissance des profits tient à la résolution favorable de positions fiscales _ notamment à une réduction non récurrente de son taux d'imposition _, a expliqué la compagnie canado-américaine, mardi, en publiant ses résultats.
Le bénéfice net a s'est ainsi établi à 222,8 millions $ US au cours de la période de trois mois terminé le 26 décembre dernier, contre 94,3 millions $ US un an auparavant. Ces résultats comprennent des sommes de 700 000 $ US (pour le quatrième trimestre de 2009) et de 600 000 $ US (pour le quatrième trimestre de 2008) attribuables à des "intérêts non majoritaires", ce qui a porté le bénéfice net attribuable à Molson Coors à 222,1 millions US au dernier trimestre complété, contre 93,7 millions $ US un an plus tôt.
Par action, sur une base diluée, le bénéfice net de Molson Coors a été de 1,19 $ US au quatrième trimestre de 2009, contre 51 cents US un an auparavant.
Les autres éléments non récurrents du dernier trimestre de 2009 comprenaient un gain de 46,0 millions $ US à la vente du club de hockey Les Canadiens de Montréal. Le groupe ayant acquis le club l'an dernier, dirigé par des membres de la famille Molson, a racheté la participation de 19,9 pour cent que détenait Molson Coors dans l'équipe.
Pour leur part, les ventes de Molson Coors se sont élevées à 1,19 milliard $ US, contre 1,10 milliard $ US l'année précédente.
Malgré cette hausse de profits et des ventes, Molson Coors a écoulé moins de bière en volume au cours du quatrième trimestre de 2009 par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent.
Le volume de bière de Molson Coors Brewing Company à l'échelle mondiale a totalisé 12,1 millions d'hectolitres pour le trimestre, soit une baisse de 4,0 pour cent par rapport à l'exercice précédent. La diminution est due aux conditions difficiles sur les marchés, à la faiblesse de l'économie mondiale et à la stratégie poursuivie par la société au Royaume-Uni, laquelle vise à délaisser les volumes à faible marge. Au Canada, les volumes de ventes se sont établis à 2,1 millions d'hectolitres au quatrième trimestre, soit un résultat inchangé par rapport à l'an dernier.
La demande de la part des consommateurs demeure dans l'ensemble léthargique, a souligné la compagnie, ajoutant que cette situation continuera de se répercuter à court terme sur les volumes et sur la composition de son chiffre d'affaires.