Les préccupations liées au changement climatique progressent dans l'univers des gestionnaires américains de fonds communs de placement (FCP). Mais il reste du chemin à faire.
Le nombre de gestionnaires américains de FCP appuyant les résolutions d'actionnaires dits activistes sur le changement climatique a atteint des sommets en 2008. Selon une étude publiée par l'organisme américain Ceres, composé d'investisseurs, d'entreprises et d'organisations écologistes, le taux de participation des FCP, lors de ces votes, a atteint 23,4% en 2008, comparativement à 20,5% en 2007.
Les mauvais élèves
Par contre, il reste beaucoup de chemin à faire. Les gestionnaires des fonds de Fidelity, d'ING, de Frank Russell, de State Street et de Vanguard continuent à s'opposer ou à s'abstenir, lorsque surgissent des résolutions portant sur le changement climatique. Et ce, en dépit du fait que nombre de ces fonds se disent, dans leurs publicités ou dans leurs rapports aux investisseurs, être concernés par cette problématique de l'heure.
L'étude a porté sur 74 familles de fonds des États-Unis, et a passé au crible 13,200 votes portant sur 76 résolutions. Ces fonds gèrent des actifs combinés de 3,8 trillions de dollars (un trillion = un million de billions).
En savoir plus (rapport de 30 pages): http://www.ceres.org/Document.Doc?id=476