Loto-Québec a fait état jeudi d'un bénéfice net de 1,34 milliard $ équivalent à celui de l'an dernier, malgré une baisse de 80 millions $ de son chiffre d'affaires.
La société d'État a déclaré des revenus consolidés de 3,68 milliards $, pour l'exercice annuel terminé le 31 mars 2011. Ils s'étaient chiffrés à 3,76 milliards $ un an plus tôt, soit un écart de 2,1 pour cent.
Loto-Québec a attribué à un "contrôle serré" des dépenses son bénéfice, qui est inférieur de 0,2 pour cent à celui de 2010.
La société d'État a dit avoir surpassé la cible de réduction des coûts et de hausse de productivité établie par le gouvernement dans le cadre de la loi visant le retour à l'équilibre budgétaire.
Selon le communiqué transmis jeudi, les loteries ont réussi à compiler des ventes pratiquement identiques à celles de l'exercice précédent, gràce au succès du Lotto Max.
Malgré une diminution substantielle dans l'industrie des casinos en Amérique du Nord, les quatre casinos de Loto-Québec n'ont subi que de légères baisses de leurs revenus, a-t-on ajouté.
La loterie vidéo a toutefois vu ses revenus décroître de 4 pour cent. Loto-Québec attribue cette baisse au ralentissement économique et à la réduction de la taille du réseau.
Enfin, le secteur du bingo a fléchi de 2,2 pour cent, malgré l'introduction du Kinzo, un concept de jeu collectif visant à aider les organismes sans but lucratif privés de leur source de financement à la suite de la fermeture de salles.