Plus précisément, les élus péquistes disaient alors craindre que l'accord menace de nombreuses politiques québécoises, notamment à l'égard de la convention sur la diversité culturelle et de l'exploitation des ressources naturelles par Hydro-Québec.
M. Johnson avait tenté de démontrer que ces appréhensions n'étaient pas fondées. Il avait indiqué notamment que les contrats signés par Hydro-Québec ne figuraient pas dans les documents à l'étude.
Mais l'opposition péquiste ne s'était pas montrée davantage rassurée, faisant valoir qu'aucune garantie n'était fournie.
Au sujet de la protection culturelle, M. Johnson avait dit qu'il souhaitait que la convention sur la diversité culturelle soit inscrite dans le préambule de l'accord final.
Ottawa croit qu'un accord de libre-échange avec l'Union européenne engendrera des retombées économiques de 12 milliards $ au Canada.
Selon le ministre Fast, il reste plusieurs contentieux à résoudre, dont la protection des brevets pharmaceutiques, la gestion de l'offre des produits laitiers et de la volaille et la fin du protectionnisme sur l'approvisionnement des gouvernements provinciaux et municipaux.