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«L’économie a eu à se réinventer, à créer de nouveaux clients, marchés, produits et capacités de production. Cela peut prendre de 10 à 15 ans. » — David MC KAY
Quinze ans : c’est le temps qui pourrait être nécessaire à l’économie canadienne pour se reconstruire à la suite de la crise financière de 2008 et 2009, selon le président de la Banque Royale du Canada, en raison des pertes importantes subies dans l’industrie manufacturière et le secteur des services.
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Le manque d'occasions est le principal frein évoqué par les femmes ambitieuses pour expliquer leur stagnation sur le plan professionnel, selon un sondage réalisé par l'Effet A. Cette réponse contraste avec celle donnée par les hommes. Ils croient que ce sont les obligations familiales qui limitent la progression de leurs collègues féminines, suivi de la culture d'entreprise masculine. Or, les femmes placent les obligations familiales seulement au quatrième rang des obstacles à leur ascension professionnelle. Et ce n'est pas l'envie de progresser qui leur manque : 73 % se disent ambitieuses comparativement à 78 % des hommes. Pourtant, elles occupent seulement 18 % des postes de haute direction et 37 % des postes de gestionnaires au Québec, par rapport à 82 % et 63 % pour leurs collègues masculins, selon une étude de Canadian Women in Business datant de 2012. «Si les femmes doivent manifester davantage leur ambition, les entreprises doivent, de leur côté, être conscientes des freins qu'une culture corporative masculine impose», commente Isabelle Hudon, chef de la direction, Financière Sun Life Québec et cofondatrice de L'effet A. – CAROLE LE HIREZ
Finance
Une forte proportion des jeunes Canadiens de la génération Y (37 %) ne sont pas tentés d’investir, selon un récent sondage commandé par TD. Les principales raisons qu’ils évoquent pour ne pas gérer eux-mêmes leurs placements sont le manque d’argent (46 %) et le manque de connaissances financières (40 %). Source : Groupe Banque TD
Un accélérateur montréalais pour développeurs et designers Web signé Shopify
Le site de commerce en ligne Shopify poursuit son expansion. Il a annoncé avoir emprunté une partie des espaces de travail partagés de WeWork à Austin, New York, Londres et Montréal afin d’offrir aux développeurs et designers Web qui le souhaitent un stage de trois mois donnant accès gratuitement à tous les services des deux entreprises : mentorat, ateliers, conseils d’expert, machine à café et bière en fût. Naturellement, l’espace est limité et vise à mettre en valeur les services de vente en ligne de Shopify. Les locaux montréalais sont situés à la Place Ville Marie, au centre-ville. Les gens intéressés ont jusqu’au 23 septembre pour présenter leur candidature. — ALAIN MCKENNA