Les organisations syndicales membres du Front commun demandent au ministre du Travail du Québec, Sam Hamad, de nommer des médiateurs aux tables sectorielles. Elles souhaitent ainsi faire progresser la négociation.
La date du 20 avril avait été lancée par le Front commun comme une date butoir possible pour déclencher le processus de médiation.
La porte-parole du Secrétariat intersyndical des services publics (SISP), Dominique Verreault, affirme que malgré des avancées à certaines tables, quelques points demeurent difficiles. Elle croit que l'intervention d'un tiers aiderait à cheminer vers un règlement.
Pour sa part, le président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), Michel Arsenault, soutient que les organisations syndicales veulent continuer la négociation sans interruption ni ralentissement. Il entend poursuivre la négociation en reconnaissant les avancées faites de part et d'autre au fil du processus.
De son côté, le vice-président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Louis Roy, souhaite qu'on utilise l'outil que constitue la médiation dans le but d'obtenir des solutions aux problèmes vécus dans les milieux de travail.
Le Front commun représente 475 000 salariés de l'Etat québécois. Il réunit tous les grands syndicats présents dans les secteurs public et parapublic.