Les revendeurs de billets embauchent un lobbyiste

Publié le 27/07/2011 à 14:08, mis à jour le 27/07/2011 à 14:21

Les revendeurs de billets embauchent un lobbyiste

Publié le 27/07/2011 à 14:08, mis à jour le 27/07/2011 à 14:21

Par La Presse Canadienne
De même, il assure que ses clients n'utilisent pas de logiciels d'achat automatisé pour faire main basse sur un grand nombre de billets.

"Pas du tout! À notre connaissance, on n'a jamais vu ce type d'appareils. La plus grande partie du chiffre d'affaires (des revendeurs) vient des événements à caractère international et sportif, et ils suivent le même processus (d'achat de billets) que vous et moi."

Les revendeurs sont donc "loin de contrôler le marché", a-t-il poursuivi, contrairement aux "prétentions démesurées" de l'ADISQ. La grande majorité des transactions sur les sites sont effectuées par des consommateurs qui revendent leurs billets pour toutes sortes de raisons, a-t-il plaidé.

M. Perrault a cité en exemple la tournée de l'humoriste Louis-José Houde, une des figures les plus connues engagées dans la bataille contre les revendeurs. M. Perrault a soutenu que ses clients ont tout au plus revendu 1200 des 125 000 billets de sa tournée, soit à peine un pour cent.

Il met en garde le législateur contre le bannissement de l'industrie, qui passera alors "au noir", au profit d'organisations étrangères. Ses clients sont prêts à accepter un meilleur encadrement.

"Pour le gouvernement, il y aura des pertes en taxes et en impôts. Il y a beaucoup plus d'avantages à encadrer qu'à bannir."

M. Perrault est resté vague sur le type d'encadrement envisagé. Il ne disposait pas non plus de données sur le chiffre d'affaires de ses clients et les effectifs qu'ils emploient.

L'Office de protection du consommateur (OPC) sera responsable de l'application de la loi dont l'adoption est prévue à l'automne. Les contrevenants s'exposeront à des amendes variant de 2000 $ à 100 000 $ et jusqu'à 200 000 $ en cas de récidive.

Au dépôt du projet de loi en juin, le ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier, avait vivement dénoncé les revendeurs. Selon lui, il s'agit d'un commerce qui désavantage le consommateur et les producteurs, mais qui "avantage quelqu'un qui fait un coup d'argent sans plus-value".

Une source du bureau du ministre de la Justice a indiqué, mercredi, que M. Fournier n'a pas rencontré le lobbyiste des revendeurs de billets. Selon cette source qui a requis l'anonymat, il n'y a rien de nouveau dans le dossier et les prochaines étapes seront les consultations en commission parlementaire.

En effet, une commission parlementaire se penchera sur le projet de loi les 12 et 13 septembre. Elle entendra entre autres l'ADISQ et Juste pour rire, de même que Billets.ca et 514-Billets.

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