Les poules, et non les ordinateurs, peuvent mettre fin à la pauvreté, selon Bill Gates

Publié le 10/06/2016 à 10:52

Les poules, et non les ordinateurs, peuvent mettre fin à la pauvreté, selon Bill Gates

Publié le 10/06/2016 à 10:52

Par AFP

(Photo: 123rf.com)

Mieux vaut élever des poules qu'avoir un ordinateur pour sortir de l'extrême pauvreté, conseille Bill Gates, l'homme le plus riche du monde et fondateur de l'empire Microsoft. 

«Il me semble assez évident que n'importe qui vivant dans l'extrême pauvreté, se trouve mieux loti s'il a des poules», a écrit le milliardaire philanthrope cette semaine sur son blog GatesNotes.com

Bill Gates, à la tête d'une fortune de 75 milliards de dollars, a expliqué que sa fondation Bill et Melinda Gates s'était associée à l'ONG Heifer International pour donner 100 000 poules à des familles d'Afrique sub-saharienne vivant avec moins de 2 dollars par jour. 

L'objectif, a expliqué M. Gates, est que 30% des familles rurales de cette région élèvent des poules vaccinées, contre 5% actuellement. 

L'investissement est efficace, estime-t-il, car l'élevage de poule est peu couteux, elles se reproduisent rapidement et les oeufs et la viande de poulet représentent des apports nutritifs importants.

Enfin, estime Bill Gates, l'élevage de poules est un moyen de renforcer le rôle des femmes.

«Parce que ce sont de petits animaux qui restent près de la maison, dans de nombreuses cultures ils sont associés aux femmes, contrairement au bétail plus imposant comme les chèvres ou les bovins. Les femmes qui vendent du poulet sont enclines à réinvestir leurs profits auprès de leur famille», analyse ainsi le milliardaire.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.