Hillary Clinton a souligné que les questions de financement dépendraient de l'accord final. Photo : Bloomberg
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a annoncé que les Etats-Unis étaient disposés à contribuer, aux côtés d'autres pays développés, à un fonds de 100 milliards de dollars par an destiné à aider pendant trois ans les pays en développement à lutter contre le réchauffement climatique.
Mme Clinton s'exprimait quelques heures avant l'ouverture du sommet qui doit réunir jusqu'à vendredi 120 chefs d'Etat et de gouvernement à la conférence de Copenhague sur le climat.
"Cent milliards de dollars, c'est beaucoup", a-t-elle déclaré, estimant que cette aide annuelle, entre 2010 et 2012, "peut avoir des effets tangibles".
L'annonce de la participation des Etats-Unis à ce fonds de départ vise à relancer les négociations de la conférence, actuellement dans l'impasse en raison du différend opposant pays riches et pays pauvres sur le niveau de réduction des gaz à effet de serre (GES) et sur le financement des efforts envisagés.
Mme Clinton a souligné que les questions de financement dépendraient de l'accord final que devront atteindre les dirigeants mondiaux à l'issue de cette conférence, afin de remplacer le Protocole de Kyoto qui arrivera à expiration en 2012.
Selon elle, l'accord doit impliquer les principales économies de la planète et les contraindre à prendre des actions concrètes pour réduire les émissions de GES, tout en prévoyant un système de contrôle totalement transparent.