Les services policiers n'ont pas le choix et doivent s'adapter aux défis sécuritaires des changements climatiques. C'est qu'avance un centre de recherche australien qui prévoit la possibilité de fraudes dans l'échange des droits d'émission de marchés du carbone ainsi que de problèmes de maintien d'ordre public en cas de futures catastrophes naturelles de type Katrina. Appelé Australian Strategic Policy Institute (ASPI), l'organisme de Melbourne vient de publier un rapport de seize pages sur le sujet. L'ASPI affirme également que l'eau pourrait devenir un bien si convoité qu'il suscitera des vols aussi bien privés (vol de camions citernes, par exemple) que publics (détournement de rivières ou construction illégale de barrages, par exemple). En outre, poursuit l'ASPI, des manifestations "violentes" pourraient être organisées par des citoyens insatisfaits de l'action gouvernementale ou des actions d'entreprises et d'organisations. Toutefois, précise l'ASPI, il n'y a pas en Australie d'organismes environnementalistes aussi radicaux que dans le domaine de la défense des droits des animaux. "Le débat démocratique devrait suffire à  contenir les manifestations environnementalistes dans un cadre légal", dit le rapport. L'ASPI indique également que certains indices, qui ne sont pas de nature scientifique, laissent croire que des comportements antisociaux peuvent être causés par la température et des changements naturels. Par exemple, suite à  une catastrophe naturelle, il y aurait davantage de gens en état d'ébriété, susceptibles de commettre des vols ou des pillages. Mis sur pied en 2000, l'organisme de réflexion Australian Strategic Policy Institute est subventionné par l'État australien. En savoir plus (Special Report Issue 17 - The thin green line: Climate change and Australian policing) : http://www.aspi.org.au/publications/publication_details.aspx?ContentID=185&pubtype=10