Retour sur les faits. À l'occasion de son dernier rapport, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) évoquait la possibilité que des glaciers de l'Himalaya risquaient de disparaître d'ici 2035 à cause du réchauffement climatique.
Cette affirmation, contestée par des chercheurs, s'est révélée fausse. La semaine dernière, le GIEC l'a reconnue, il a présenté ses excuses et il a retiré lesdites affirmations du rapport.
Mais voilà, hier, le Times publiait un article démontrant que cette erreur scientifique a permis au président du GIEC, Rajendra Pachaudri, d'obtenir des bourses pour un autre organisme qu'il dirige, The Energy and Resources Institute (TERI).
Le Times indique que ce centre de recherche sur l'énergie et les ressources, installé à New Delhi, a reçu 310 000 livres britanniques (533 000 dollars canadiens) du Carnegie Trust et des centaines de milliers d'euros d'aides de l'Union européenne afin d'étudier les menaces créées par la fonte des glaciers de l'Himalaya.