«La détérioration de la situation du Nigeria au cours du week-end soutient les prix», soulignent les analystes de Barclays Capital.
Aux dégâts liés à l'explosion de deux oléoducs, s'ajoutent les nouvelles menaces formulées aujourd’hui par un groupe militaire qui menace de bloquer des routes maritimes utilisées par l'industrie pétrolière.
Autre facteur stimulant le prix de l'or noir, Barclays observe une multiplication des signes d'amélioration de la demande pétrolière dans les marchés émergents d'Asie.
Les cours du pétrole remontaient ainsi en direction des 60 dollars - un seuil brièvement repassé la semaine dernière pour la première fois en six mois. Le baril avait toutefois perdu plus de deux dollars vendredi.
Les récents gains devraient toutefois être plafonnés par les mauvaises perspectives de demande pour le restant de l'année, estiment des analystes.
Avec AFP