Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon a détaillé son plan qui comprend, entre autres, une immigration économique 100% francophone et des mesures culturelles. (Photo: La Presse Canadienne)
Le Parti québécois (PQ) revient à la charge contre la loi 96 sur la protection de la langue française et propose d’adopter une nouvelle loi 101 dans les 100 premiers jours d’un gouvernement péquiste.
La formation souverainiste a présenté lundi matin une série d’engagements pouvant «réellement freiner et inverser» la tendance du déclin du français au Québec, et elle accuse la Coalition avenir Québec (CAQ) d’en être responsable.
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Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon a détaillé son plan qui comprend, entre autres, une immigration économique 100% francophone et des mesures culturelles, dont la création d’un bureau de promotion du contenu culturel québécois. Il s’engage également à «mettre la hache» au statut bilingue des municipalités comptant moins de 33% de résidents anglophones. Projet cher au PQ, étendre la loi 101 au réseau des cégeps demeure aussi dans sa mire.
Le parti propose également des cibles visant à faire passer les transferts linguistiques vers le français des allophones à 75% d’ici 10 ans, et de faire en sorte que 82% des Québécois aient le français comme principale langue d’usage, soit au niveau de 2011.
«Nous vivons dans une situation critique. Il y a une réelle urgence linguistique au Québec. L’heure n’est plus à se mettre la tête dans le sable», a déclaré M. St-Pierre Plamondon en point de presse à Montréal, devant les bureaux de l’Office québécois de la langue française.
