«Nous avons offert aux entreprises où le vote a été positif de dialoguer pour les appuyer dans l’implantation du processus de consultation», explique le président du Médac, Claude Béland, en conférence de presse.
Les sept grandes banques canadiennes, BCE, Manuvie et l’Industrielle-Alliance ont notamment approuvé la résolution du Médac à ce sujet.
«Les actionnaires doivent notamment être assurés de l’indépendance du comité de rémunération», ajoute Louise Champoux-Paillé, membre du conseil d’administration du Médac.
Cette dernière explique que les entreprises devraient dévoiler et justifier le ratio visé entre la rémunération du plus haut dirigeant et le salaire moyen des employés: «le ratio entre le salaire du plus haut dirigeant et celui de son équipe de direction devrait aussi être connu, tout comme les éléments visant à freiner la prise de risque excessive», dit-elle.
Mme Champoux-Paillé soutient qu’aux États-Unis, le ratio entre la rémunération du plus haut dirigeant et le salaire d’un employé moyen est actuellement de 821, lui qui était de 51 en 1965.
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