Les Lucides le précisaient d’emblée en 2005 : « Nous n’avons pas de programme à vendre ». Leur objectif, disaient-ils, consistait à sensibiliser les Québécois aux défis qui se présentaient.
Face aux problèmes ciblés, ils estimaient que des changements s’imposaient, bien entendu. Mais pas question de proposer aux Québécois un manuel tout cuit de solutions. Tout au plus, les signataires y sont allés de quelques pistes, ressorties de leurs discussions, à « explorer d’urgence ».
Au total, neuf pistes ont été exposées. Du nombre, quelles sont celles qui ont été retenues ou adoptées (en tout ou en partie), qui sont en cours d’être adoptées, qui ont été rejetées ou qui sont restées lettre morte? Le tableau suivant vous donnera une idée instantanée de l’influence qu’a pu avoir ce manifeste sur la transformation au Québec de politiques publiques.
PROPOSITION RETENUE EN TOUT OU EN PARTIE
› Allègement du fardeau fiscal de la dette publique
PROPOSITION EN VOIE D’ADOPTION
› Efforts nouveaux dans l'apprentissage de plusieurs langues
› Réforme majeure de la taxation
PROPOSITION RESTÉE LETTRE MORTE OU REJETÉE
› Création d'un régime de revenu minimum garanti
› Investissement massif en éducation et en formation
› Abandon du gel des droits de scolarité
› Mise en place d'un régime de remboursement des prêts étudiants proportionnel au revenu
› Accroissement des investissements en R-D dans certains créneaux porteurs afin, entre autres, d'améliorer la performance et l'innovation dans les organisations
› Maximisation du potentiel financier d'Hydro-Québec (comme l'Alberta avec son or noir), par une hausse à la fois substentielle et progressive des tarifs d'électricité
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