(Photo: Louise Rouleau)
La justice canadienne a abandonné les accusations d'entente sur les prix du chocolat contre Nestlé Canada, filiale du géant suisse de l'agroalimentaire, et son président Robert Leonidas, mettant un terme à une enquête ouverte en 2007, a-t-on appris jeudi auprès du bureau canadien de la concurrence.
L'arrêt des poursuites contre Nestlé et Robert Leonidas a été décidé par le Service des poursuites pénales du Canada (SPPC) qui avait déjà début septembre avait abandonné ses accusations d'entente sur les prix du chocolat visant l'Américain Mars, le distributeur canadien ITWAL, son président David Glenn Stevens, ainsi que l'ancienne présidente du secteur confiseries pour Nestlé, Sandra Martinez.
En 2007, le groupe alimentaire Cadbury Adams Canada avait «fourni des renseignements sur le présumé complot» au bureau de la concurrence.
La justice canadienne avait en 2013 porté des accusations contre Mars, Nestlé et ITWAL, comme contre leurs trois responsables, «pour leur participation à la présumée fixation des prix des confiseries à base de chocolat au Canada entre 2002 et 2008» pour des les produits des marques comme Kit Kat, Twix, Snickers, Bounty et M&Ms.
Dès juin 2013, la filiale canadienne de Hershey avait plaidé coupable à des accusations au pénal «de fixation des prix des produits de confiserie en chocolat au Canada». La société avait écopé d'une amende de 4 millions de dollars canadiens après l'intervention du gendarme de la concurrence qui avait plaidé la «clémence» en faveur de Hershey en échange de sa coopération au cours de l'enquête.