La pression monte sur la Banque du Canada

Publié le 06/02/2009 à 00:00

La pression monte sur la Banque du Canada

Publié le 06/02/2009 à 00:00

Avec 129 000 emplois de perdus, le Canada ne peut pas s’enorgueillir de la résilience de son économie. Du moins, pas pour le moment. Et la Banque du Canada ne saurait y être insensible, selon les économistes.

La récession frappe particulièrement fort en Ontario, qui compte pour la moitié des pertes d’emplois canadiens, et dans le secteur manufacturier en général. Même le recul du dollar canadien ne parvient pas à compenser la baisse de la demande pour les produits canadiens.

«La faiblesse du marché de l’emploi amoindrit les arguments de la Banque du Canada en faveur du maintien du taux d’intérêt à son niveau actuel de 1%», fait remarquer Dawn Desjardins, économiste en chef adjointe à la RBC.

Michael Gregory, économiste à la BMO est plus catégorique. «Ces chiffres d’emploi contraindront la Banque du Canada à baisser les taux», dit-il.

À la CIBC, l’économiste Avery Shenfeld table sur une baisse de 50 points de base en mars.

Seul un plan de relance rapide et efficace pourrait jouer en faveur du maintien des taux. Mais là encore, les délais naturels de mise en œuvre doivent être tenus en compte. Si bien que, dans le court terme, la relance fiscale et budgétaire ne freinera pas la contraction de court terme de l’activité économique.

La CIBC anticipe une décroissance de 4% au premier trimestre. Et la RBC n’anticipe un retournement de croissance qu’en deuxième partie de 2009.

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