[Photo : Bombardier]
La photo marquante
Après l'annonce d'un résultat net de 44 millions de dollars américains au premier trimestre, soit un bond de 633 % par rapport au résultat de 6 M$ US affiché au même moment l'an dernier, le PDG de Bombardier (BBD.A) affichait une grande confiance lors de l'assemblée annuelle des actionnaire de l'entreprise, le 3 mai. « Nous sommes sur la bonne voie pour devenir leader mondial », a déclaré Alain Bellemare, assurant que « l'avenir s'annonce radieux ». En revanche, les motions proposées pour plus de transparence quant à la rémunération des dirigeants et aux activités de la multinationale québécoise auprès des instances gouvernementales ont été largement rejetées. Et le doute plane toujours sur le nom qu'adoptera Bombardier pour sa CSeries.
SALAIRE MINIMUM
Où se situe le Québec ?
Le salaire minimum est passé de 11,25 $ l’heure à 12 $, le 1er mai. Cette croissance de 0,75 $ est la plus importante des 20 dernières années, selon l’Institut de la statistique du Québec. Le Québec se situe maintenant au troisième rang parmi les provinces canadiennes, après l’Ontario (14 $) et l’Alberta (13,60 $, mais 15 $ en octobre). Le Québec glissera cependant au quatrième rang à l’automne, lorsque la Colombie-Britannique haussera son salaire minimum de 11,35 $ à 12,70 $. Le plus faible salaire minimum est en Saskatchewan, à 10,96 $ l’heure. L’Institut de la statistique souligne que les femmes, les jeunes de 15 à 24 ans et les personnes seules sont toujours les personnes les plus susceptibles d’être rémunérées au salaire minimum. La surreprésentation s’est accentuée au cours des 20 dernières années chez les jeunes de 15 à 24 ans et les personnes seules. Un des changements les plus marqués a trait au statut d’étudiant. La part des étudiants dans l’emploi au salaire minimum est en effet passée de 33 % à 51 % en 2017, une progression de 20 points de pourcentage. – FRANÇOIS POULIOT
ENTREPRENEURIAT
À la source
Une des conclusions du livre blanc Les Affaires « Entrepreneuriat : désirs et réalités », c’est que l’esprit d’entreprise se cultive tôt. La Maison des entrepreneurs du Québec veut y contribuer avec son camp d’été en entrepreneuriat Audace, qui s’adresse aux jeunes de 10 à 16 ans et qui cette année, nouveauté, s’ouvre à l’international. Du 10 au 14 juillet, dans les locaux du Centre d’entreprise et d’innovation de Montréal, ce camp accueillera des jeunes provenant non seulement du Québec, mais du monde entier. Objectif des promoteurs : renforcer le réseau mondial d’entrepreneurs de la MEQ (qui déclare déjà 2 000 entrepreneurs dans 11 pays) et faire découvrir l’écosystème économique du Québec à ces jeunes. Cette découverte passera par la visite d’entreprises telles que le Cirque du Soleil, Groupe Océan, Robotiq ou encore Feldan. En bonus, les campeurs auront un accès gratuit et illimité aux activités de Startupfest Montréal, partenaire de l’initiative. – LES AFFAIRES
RECONNAISSANCE
Deux reportages en nomination
Stéphane Rolland et Diane Bérard, respectivement journaliste et chroniqueur à Les Affaires, sont tous deux finalistes de la 41e édition des Prix du magazine canadien, un prestigieux concours qui vise à reconnaître et à promouvoir l’excellence du contenu rédactionnel et visuel des magazines imprimés et numériques publiés au Canada. On attendra la remise des prix le 1er juin, à Toronto, en lisant ou en relisant leurs reportages en lice dans la catégorie Meilleur article professionnel : « Le rapport rendement/prix des dirigeants du Québec Inc. » et « Faites-vous entendre ». – LES AFFAIRES
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
Les chambres de commerce ont un nouveau plan
La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) vient de déposer une nouvelle stratégie de développement économique. Intitulé « Accélérer le rythme : six clés pour une richesse durable », le plan de la FCCQ propose une intervention ciblée pour les cinq prochaines années. Il fait état de quatre changements qui menacent la croissance économique du Québec : le vieillissement de la population ; l’émergence de technologies qui bouleversent la consommation, la production et les modèles économiques ; les changements climatiques et la nécessité de les gérer ; et, enfin, le sursaut de protectionnisme et la concurrence américaine en matière de fiscalité. Le rapport propose 35 recommandations reposant sur ce que la FCCQ qualifie des six clés d’une richesse durable au Québec. Ces six clés sont l’offre de main-d’œuvre, l’offre de capital, l’intensité technologique, les infrastructures, la transition énergétique, de même que le climat réglementaire et entrepreneurial. Le document sera présenté en conférence par le PDG de l’organisme, Stéphane Forget, dans le cadre d’une tournée des chambres de commerce du Québec qui se tiendra au cours de la prochaine année. – FRANÇOIS POULIOT