Le feu risque, lui aussi, de nuire à l'environnement. Photo : DR.
Les autorités américaines ont donné leur accord pour que soit brûlée la nappe de pétrole qui flotte sur les eaux du golfe du Mexique, où une plateforme a récemment sombré. L’objectif ? Éviter une gigantesque marée noire.
Le commandement local des gardes-côtes a ainsi approuvé «un plan consistant à brûler sur place» la nappe d'hydrocarbure, et «un incendie pourrait être provoqué de manière contrôlée dès aujourd'hui», selon Tom Atkeson, porte-parole de l’institution.
C’est qu’il y a urgence : 159 000 litres de pétrole brut sont déversés chaque jour dans la mer. La plateforme Deepwater Horizon, appartenant à la société Transocean et qui était exploitée par la compagnie britannique BP, contenait 2,6 millions de litres de pétrole et extrayait quelque 1,3 million de litres par jour.
Pour l’instant, la nappe de pétrole est relativement contenue par des kilomètres de bouées formant un immense barrage flottant. Sa mise à feu ne sera toutefois pas aisée, car le pétrole est difficile à enflammer quand il est en mer. De plus, rien ne dit que l’incendie ne représentera pas une menace pour l’environnement : il enverra d’immenses volutes de fumée noire dans les airs et libérera dans la mer des déchets boueux toxiques.
Avec AFP.
