L'euphorie s'est emparée des capitales de plusieurs pays arabes, vendredi soir, après l'annonce de la démission du président égyptien Hosni Moubarak.
Une explosion de joie et un tonnerre de klaxons ont accueilli la nouvelle en Tunisie, où un mois de manifestations ont fait partir le président Zine el Abidine ben Ali le 14 janvier, alors qu'il dirigeait le pays d'une main de fer depuis 23 ans.
De Beyrouth à Gaza, des dizaines de milliers de personnes ont laissé éclater leur joie en distribuant des bonbons, en tirant des feux d'artifices ou des coups de feu en l'air.
Des milliers de Jordaniens ont célébré la chute d'Hosni Moubarak devant l'ambassade égyptienne à Amman en tirant des feux d'artifice. On compte environ 500 000 expatriés égyptiens en Jordanie, où certains ont brûlé des drapeaux égyptiens.
À Bagdad, les députés de tous les grands partis irakiens ont salué une victoire de la démocratie.
En Mauritanie, membre de la Ligue arabe et de l'Union africaine, la nouvelle a déclenché la liesse dans les rues de Nouakchott. Des voitures ont défilé devant l'ambassade d'Egypte placée sous haute garde, tandis que des dizaines de voitures et des piétons laissaient éclater leur joie.