Il arrive fréquemment que l'économie du pays hôte des Jeux olympiques ralentisse après la tenue de l'événement, car il n'y a plus de grand projet d'infrastructures. Mais ce ne sera pas le cas de la Chine, affirme Maurice Marchon, professeur titulaire à HEC Montréal.
"Beijing n'est pas le seul moteur économique de la Chine. La demande dans le reste du pays continuera de croître", explique-t-il.
Les interventions économiques du gouvernement chinois continueront de soutenir la croissance économique.
Néanmoins, un ralentissement de l'économie chinoise au cours des deux prochaines années demeure probable, selon Na Liu, analyste chez Scotia Capitaux.
"Toutefois, la tendance à long terme vers l'urbanisation de la Chine demeurera intacte", souligne-t-il.
Le taux de croissance de l'économie chinoise devrait se maintenir autour de 8 %, comparativement à entre 9 et 11 % au cours des dernières années. La bonne tenue de l'économie chinoise sera bienvenue, car les économies des pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) devront prendre la relève de celles du G7 pour éviter une récession mondiale.
En effet, puisque la croissance économique des grands pays industrialisés sera faible au cours des deux ou trois prochains trimestres, le soutien apporté à l'économie mondiale par les grands pays émergents sera alors essentiel, précise M. Marchon.
