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La légendaire compagnie Eastman Kodak réclame la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, mais n'annonce aucune mise à pied.
La compagnie cherche ainsi, malgré ses difficultés financières, à maintenir ses activités normales pendant qu'elle tente de conclure un accord avec ses créanciers afin de se restructurer.
Eastman Kodak a jusqu'ici échoué dans ses tentatives pour trouver preneurs pour les brevets qu'elle a rendu disponibles. En novembre, la compagnie a indiqué qu'elle pourrait manquer d'argent à la fin de 2012 si elle ne parvenait pas à vendre ces brevets. L'opération pourrait lui rapporter des milliards de dollars.
Malgré son renom, Eastman Kodak, basée à Rochester, dans l'État de New York, a subi depuis quelques années une vive compétition et n'a su bien s'adapter à l'arrivée massive de la technologie numérique. Plusieurs dirigeants ont récemment quitté le conseil d'administration d'Eastman Kodak.
La compagnie a lancé de nouveaux produits qui, espère-t-elle, constitueront 25 pour cent de ses revenus l'an prochain.
Il y a 10 ans, Eastman Kodak avait 70 000 employés; elle n'en compte plus que 19 000.
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