Jeff Rubin prévient toutefois qu’il faudra au moins trois ans que le TSX ne retrouve les sommets connus en 2008. Entretemps, chaque petite nouvelle positive peut permettre aux investisseurs de générer des bénéfices. Il estime que le TSX atteindra 11 000 points à la fin de 2009.
Ainsi, dit-il, faudra-t-il surveiller les éléments suivants pour y déceler des signes de rebond boursier:
• Un raffermissement du dollar canadien traduisant un sentiment plus positif par rapport aux matières premières.
• Un recul du différentiel de taux d’intérêts entre le Libor à trois mois et le taux officiel des obligations du Trésor américain (Ted spread).
• L’évolution du prix du pétrole qui a la capacité de remonter après avoir atteint des niveaux sensiblement trop faibles.
• Des signes que le moral des entreprises et des particuliers sont au plus bas indiquant le creux de conjoncture.
• Des multiples d’évaluation inférieurs à dix fois les bénéfices des entreprises.
En revanche, le facteur négatif qui continuera de peser sur le marché boursier est la situation économique aux États-Unis. «Les actions à Toronto sont plus sensibles aux perspectives de croissance aux États-Unis qu’aux données macro-économiques canadiennes elles-mêmes», souligne Jeff Rubin.
Par conséquent, des informations telles que l’aggravation du chômage aux États-Unis ou des baisses dans les bénéfices des entreprises sont des facteurs négatifs qui continueront de freiner la progression du TSX.