En revanche, l'organisme n'est pas réfractaire à une augmentation de la charge fiscale des particuliers les mieux nantis, pour autant que la hausse soit modeste et surtout, non rétroactive.
Pour éviter les effets pervers sur l'économie, le taux marginal d'imposition _ actuellement de 48,2 pour cent au Québec pour les revenus les plus élevés _ ne doit pas dépasser "le seuil psychologique" de 50 pour cent, a fait valoir M. Leblanc.
Or, les propositions péquistes vont bien au-delà de ce seuil.
Le Parti québécois s'est engagé en campagne électorale à compenser l'abolition de la taxe santé universelle par des mesures fiscales qui feraient passer les taux marginaux d'imposition à 52 pour cent pour les contribuables gagnant plus de 130 000 $ par année et à 55 pour cent pour des revenus supérieurs à 250 000 $.