Le premier ministre Stephen Harper a indiqué vendredi que la question de la sécurité nationale était un aspect que le gouvernement canadien prend très au sérieux dans sa relation avec la Chine.
M. Harper faisait ces remarques alors que son gouvernement doit prendre ses prochaines semaines une importante décision au sujet de la proposition de prise de contrôle d'une société pétrolière de Calgary par une société d'État chinoise et que sévit une nouvelle vague d'inquiétude quant à l'espionnage chinois.
Le premier ministre a indiqué qu'il ne pouvait pas commenter certaines transactions spécifiques et a ajouté que la relation avec la Chine était complexe puisque la puissance mondiale fonctionne avec des systèmes politiques et économiques différents de ceux du Canada.
"Il y a, bien entendu, une dimension de sécurité nationale à cette relation _ en fait, à toutes nos activités _, que nous prenons très au sérieux", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au Sénégal, tout juste avant de prendre un vol pour la République démocratique du Congo, où se déroule le Sommet de la Francophonie.
Le gouvernement canadien a prolongé jeudi la période d'examen de l'offre présentée par la compagnie chinoise CNOOC pour racheter la pétrolière canadienne Nexen (TSX:NXY).