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Il s’est vendu plus de 5 millions de copies de Freakonomics, qui a été nommé «livre de l’année» en 2006. Le 1 er octobre prochain, ce best-seller passe au grand écran.
À la frontière de la culture pop et de l’économie, Freakonomics s’inscrit dans la lignée des ouvrages de Malcolm Gladwell (Tipping Point, Blink, Outliers) et du britannique Tim Harford (The Undercover Economist). Des livres où les auteurs s’amusent à examiner la vie de tous les jours à travers le prisme de l’économie.
Voici quelques exemples tirés de Freakonomics: le contrôle de l’information (notion d’asymétrie d’information) chez les agents immobiliers et les membres du Klu Klux Klan; l’économie du secteur de la vente de drogue (!); l’impact économique du prénom sur la capacité d’enrichissement de celui qui le porte (!).
Vous pouvez visionner ici la bande annonce du film Freakonomics. On y voit, entre autres, les deux auteurs, Steven Levitt, professeur d’économie à l’Université de Chicago, et Stephen Dubner, journaliste au New York Times, pousser des blagues et se taquiner. Qui aurait crû il y a dix ans qu’un économiste et un journaliste financier deviendraient les vedettes d’un documentaire grand public? Il faut dire que le retour de Gordon Gekko, monsieur «Greed is good», prouve bien que le monde des affaires inspire –fascine- Hollywood aussi bien que le grand public.
D’ailleurs, un autre livre de «pop-économie» passera bientôt au grand écran : Blink, de Malcolm Gladwell. Selon la rumeur, le rôle-titre aurait été attribué à Al Pacino.
L’équipe qui derrière Freakonomics n’en est pas à ses premières armes, on lui doit, entre autres, le documentaire Supersize Me (pour estomacs solides seulement), sur l’industrie de la malbouffe, ainsi que celui sur Enron, The Smartest Guys In the Room.