Étude de l'ISQ: plus de télétravail pour les hauts salariés et les femmes

Publié le 06/02/2024 à 11:43

Étude de l'ISQ: plus de télétravail pour les hauts salariés et les femmes

Publié le 06/02/2024 à 11:43

Par La Presse Canadienne

(Photo: La Presse Canadienne)

Le télétravail touche davantage les hauts salariés, ceux qui ont fait des études universitaires, les femmes et les résidants de Montréal et de l’Outaouais, indique la plus récente étude de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ). 

Et, à l’opposé, ceux qui sont les moins susceptibles de faire du télétravail sont ceux qui gagnent moins de 20$ l’heure, ceux qui n’ont pas de diplôme d’études secondaires et ceux qui travaillent dans les régions de la Côte-Nord–Nord-du-Québec et de l’Abitibi-Témiscamingue. 

Plus précisément, en 2022, chez ceux qui gagnaient un salaire d’au moins 50 $ l’heure, 21% ont fait exclusivement du télétravail, 43% ont travaillé en mode hybride, alors que 36% ont travaillé en présentiel. 

Tout à l’opposé, chez ceux qui gagnaient moins de 20$ l’heure, 90% ont travaillé en présentiel. 

Les femmes font plus de télétravail que les hommes. En 2022, 40% des travailleuses ont rapporté faire du télétravail, comparativement à 31% des travailleurs, note l’ISQ. 

En entrevue mardi, Luc Cloutier-Villeneuve, analyste en statistiques du travail à l’ISQ, explique que les femmes occupent plus souvent un emploi dans les administrations publiques, donc des emplois où le télétravail est facilement applicable, alors que les hommes occupent plus souvent des emplois manuels ou de production. 

 

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