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L'entente de principe intervenue mardi soir entre Postes Canada et le syndicat qui représente ses employés ne règle pas les problèmes de fond, regrette un regroupement qui représente les intérêts du secteur des petites entreprises.
Pour la vice-présidente principale de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI), Martine Hébert, les deux camps n'ont fait que reporter à plus tard les discussions sur le véritable enjeu: la situation financière de la société d'État.
La direction de Postes Canada a plaidé mardi que cette entente à court terme permettra d'avoir plus de temps "pour des discussions plus réfléchies et des analyses plus approfondies" sur les enjeux complexes que sont le déclin des volumes du courrier et les régimes de retraite.
Le Syndicat des travailleurs et des travailleuses des postes (STTP) recommande à ses quelque 50 000 membres d'approuver l'entente de principe d'une durée de deux ans qui a été conclue à l'issue d'un blitz de négociations en présence d'un médiateur spécial nommé par le fédéral.
La partie syndicale est satisfaite des gains réalisés sur les deux principaux points en litige, soit les régimes de retraite et l'équité salariale pour les facteurs ruraux et suburbains _ en majeure partie des femmes _ et leurs collègues des milieux urbains, a indiqué le porte-parole Yannick Scott.
Le processus de ratification de l'accord de principe devrait s'échelonner sur quelques semaines, estime-t-il.