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Depuis plus deux décennies, l'Empire du Milieu enregistre une croissance économique annuelle de plus ou moins 10%. Déjà considérée comme le plus grand émetteur de gaz à effet de serre, la Chine a, au cours des dernières années, resserré sa réglementation environnementale.
Elle s'est également fixé des objectifs ambitieux de réduction d'émissions : réduire ses émissions de 40% à 45% d'ici 2020 comparativement au niveau de 2005.
La Chine, troisième économie mondiale, a fait bondir sa puissance provenant d'énergies renouvelables à 52,5 gigawatts, principalement issus du secteur éolien et des biomasses. Cette capacité représente l'équivalent de 52 centrales de charbon de taille moyenne. Les énergies à faibles émissions représentent désormais 4% de l'ensemble de la production chinoise.
La Chine s'impose particulièrement dans le secteur de l'éolien. Depuis l'an dernier, elle est considérée comme le plus important marché au monde.
Le déclin des États-Unis
Les investissements américains dans les énergies renouvelables ont chuté de 42% en 2009 en comparaison à l'année précédente. La crise économique a frappé de plein fouet ce secteur d'activité. Si le gouvernement américain supporte le développement des énergies renouvelables, force est de constater que c'est l'investissement du privé qui n'est pas au rendez-vous.
Les États-Unis restent tout de même le pays détenant la capacité de production d'énergies renouvelables la plus élevée, soit 53,4 gigawatts ou 4% de sa capacité totale.
