Les consommateurs des pays émergents sont plus disposés à agir pour contrer les changements climatiques que ceux des pays développés, selon une étude d'Accenture.
Cette recherche mondiale, menée par la firme conseil new-yorkaise Accenture, révèle également que la crise économique n'a pas amoindri la préoccupation mondiale au sujet des changements climatiques. La préoccupation est cependant plus présente dans les économies en émergence, où 53 % des personnes affirment être extrêmement préoccupées, contre 31 % seulement dans les marchés établis. Toujours dans les pays émergents, 56 % des répondants croient que les changements climatiques auront certainement des répercussions directes sur leur vie, contre seulement 28 % des répondants des pays développés.Par ailleurs, 70 % des répondants des pays émergents sont optimistes quant à l'issue des changements climatiques, par rapport à 48 % dans les économies développées. Dans les pays émergents, 53 % des personnes disent qu'elles adopteraient un nouveau produit si elles avaient l'assurance que ce produit minimiserait les atteintes au climat, et 61 % choisiraient un fournisseur d'énergie dont les services auraient une faible émission de gaz carbonique, contre respectivement 24 et 30 % dans les pays développés.
De façon générale, note l'étude, les disparités entre les intentions et les actions relativement aux changements climatiques se sont creusées dans tous les pays. Le coût est le plus important inhibiteur à l'achat de services qui permettent de respecter l'environnement.
